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"Le passé se prélasse derrière nous sans qu'on puisse se retourner."

 

Célor Chapelle

"La souffrance est parfois plus délicate que l'abandon."

 

Célor Chapelle

"Si vivre comme un Dieu c'est vivre comme un homme alors mon choix est fait."

Célor Chapelle

"L'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'elle est."

Albert Camus

"L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même."

Albert Camus

"Dieu lui-même croit à la publicité : il a mis des cloches dans les églises."

Aurélien Scholl

"Le temps de l'horloge" Nouvelle

Un tricot perdu. Une armoire isolée. Le tic-tac de la pendule. La neige pénètre par les trous du toit.

La carcasse d'un chalet dans la montagne.

Une faible lueur éclaire les yeux d'une vielle femme, emmitouflée dans des couvertures pour échapper au froid. Elle attend, là, assise dans son vieux fauteuil à bascule, que le blizzard s'arrête.

Tic-tac.

Un gros livre ouvert sur ses genoux. Perdue dans ses pensées.

Tic-tac.

Des boules de cires coincées dans ses oreilles pour ne pas entendre les grincements du parquet au rythme du balancement de son siège.

Tic-tac.

Mais aussi les pas, lents, se rapprochant. Elle est là, loin de s'attendre à se qu'il va se produire.

Tic-tac.

Le personnage caché dans l'obscurité avance, l'esprit cerné d'ombres.

Tic-tac

La vie et la mort sur le fil de la lame de son couteau. Elle lève les yeux vers son feux, maintenant éteint, et soupire. La personne s'est figée, toujours protégée par les ténèbres.

Tic.

Le temps ralenti. Elle reprit son mouvement répétitif. L'assassin recommence son ascension vers le siège. Il est derrière elle. Calme. Elle est devant lui. Insouciante.

Tac !